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• 1654; bas lat. pronatio♦ Physiol. Mouvement de rotation que la main et l'avant-bras exécutent de dehors en dedans sous l'action des muscles pronateurs; position de l'avant-bras et de la main, quand celle-ci se présente avec la paume en dessous et le pouce à l'intérieur (opposé à supination). Par ext. Pronation du pied : mouvement par lequel le pied se tourne, la plante étant dirigée vers le côté externe.Contraires :pronationn. f. PHYSIOL Mouvement du poignet par lequel la main, tournée vers le haut, accomplit une rotation interne de 1800. Ant. supination.⇒PRONATION, subst. fém.MÉD., PHYSIOL. ,,Position de l'avant-bras et de la main quand celle-ci dirige sa face dorsale en avant, le pouce orienté vers le milieu du corps, ou quand elle repose sur un plan horizontal par sa face palmaire`` (MAN.-MAN. Méd. 1980). Anton. supination. Au cours du syndrome thalamique, la main est déformée en pronation et flexion forcée; les phalanges des doigts sont soit étendues, soit fléchies comme celles du violoniste (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p.584).♦Mouvement de pronation. Mouvement de rotation de la main de l'avant-bras de dehors en dedans. Les os de l'avant-bras se portent l'un au-dessus de l'autre, et entraînent la main dans leur mouvement, de manière à ce que la paume regarde le ciel ou la terre: c'est ce qu'on appelle mouvemens de supination et de pronation (CUVIER, Anat. comp., t.1, 1805, p.297). Le nerf médian participe à la flexion de la main et des doigts, aux mouvements de pronation, et surtout aux mouvements d'opposition du pouce (QUILLET Méd. 1965, p.368).— SPORTS♦ESCR. Position de la main, ongles vers le bas, qui correspond à chacune des quatre lignes tierce, seconde, quinte, prime. De la position «en garde», l'arme pointe sur quatre lignes. Haute gauche: dedans; haute droite: dessus; basse gauche: dessous; basse droite: dehors, selon que la main se présente en pronation ou en supination (Jeux et sports, 1967, p.1434).♦GYMN. Position de la main tournée vers le bas pour effectuer une prise notamment à l'épaule. Épaulé et jeté. Premier temps: épaulé. Mains en pronation. La barre doit, en un seul temps, monter à la hauteur des épaules. L'athlète peut fléchir sur ses jambes ou se fendre. Deuxième temps: jeté (Jeux et sports, 1967, p.1289).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1639 (THÉOPHILE GELÉE, Anat. françoise..., Paris, A. Soubron, p.237: la pronation et la supination de la main). Dér. du part. passé du b. lat. pronare, v. pronateur. Fréq. abs. littér.:10.
pronation [pʀɔnɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1654; bas lat. pronatio.❖♦ Physiol. Mouvement de rotation que la main et l'avant-bras exécutent de dehors en dedans sous l'action des muscles pronateurs; position de l'avant-bras et de la main, quand celle-ci se présente avec la paume en dessous et le pouce à l'intérieur. — Par ext. || Pronation du pied : mouvement par lequel le pied se tourne, la plante étant dirigée vers le côté externe. || La pronation s'oppose à la supination. — Position en pronation, en escrime.
Encyclopédie Universelle. 2012.